Il y a encore quelques mois les spécialistes anticipaient une augmentation des taux des crédits immobiliers qui devaient même toucher la barre des 5% à la fin 2024.

Mais les taux devraient bien baisser et de manière aussi spectaculaire qu’inattendue.

Les établissements bancaires ont des objectifs de conquête clients élevés, elles doivent être attractives pour attirer de nouveaux ménages et donc porter les taux à la baisse tout en anticipant une baisse du taux directeur de la BCE. Tout cela, en dépit de la prudence affichée par Christine Lagarde qui n’a rien laissé filtré sur un assouplissement possible de la politique monétaire.

Cela restera possible sous réserve de la survenance d’un évènement exogène imprévu ou d’une aggravation de certains conflits en cours qui représentent un risque inflationniste important.

Néanmoins, le maintien des taux directeurs de la BCE a un niveau élevé mais désormais stable confirme que les voyants sont au vert pour que l’année 2024 consacre une relance importante du marché immobilier avant 2025 qui devrait être extrêmement dynamique.

La seule mauvaise nouvelle pour les potentiels acquéreurs et pour un marché qui en aurait eu besoin est que les prix de l’immobilier devraient repartir à la hausse très rapidement.

La période tempêtueuse aura surtout été marquée par une diminution drastique du volume de transactions et mécaniquement un léger recul des prix guidé notamment par des marges de négociation possible sur certaines typologies de biens.  

Cependant, la correction nécessaire n’aura globalement pas eu lieu avec des prix qui n’auront quasiment pas reculé dans de nombreuses régions.

En conclusion, la fenêtre de tir permettant de discuter les prix qui s’était ouverte fin 2023 pourrait très vite se refermer avec un afflux de ménages qui seront à nouveau solvables et candidats à l’acquisition.

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